
Le Domaine
LE DOMAINE
Entre Vignes et Oliviers
Une terre travaillée et respectée depuis le XVe siècle
Situé en Provence, au cœur de la plaine des Maures, le Château Demonpère est un domaine de 300 hectares de charme. 52 ha de vignes et 17 ha d’oliviers s’épanouissent sous le soleil méditerranéen à côté d’une forêt préservée pour sa faune et sa flore remarquables.
Lorsque Yves Journel rachète le domaine en juin 2011, la nature était tellement préservée que le lieu était surnommé « La petite savane ».
Débutent alors des travaux de restructuration de la vigne pour en tirer les meilleurs crus.
La terre est travaillée par tranches de 5 hectares chaque année,
de nouveaux pieds et cépages sont plantés. Avec une préoccupation majeure :
le respect de l’espace naturel et le développement durable.

Château
Demonpère
L’ancienne bergerie datant de 1492 est devenue le caveau de vente de la propriété en 2018 ; lieu de dégustation et de transmission de tout le savoir-faire qui s’exerce au Château Demonpère.
Les bâtiments agricoles ont été rénovés, le jardin aménagé,
des œuvres d’art installées pour sublimer la magie du lieu.
Cultiver en BIO, cultiver la vie
Cultiver la vigne en agriculture biologique, c’est faire le choix d’une relation plus intime et plus respectueuse avec la nature pour laisser la terre respirer et encourager la biodiversité.
Nous croyons en la qualité d’un vin naît d’un sol vivant.
Chaque geste est pensé pour accompagner.
Nous privilégions les pratiques douces : l’utilisation de matières naturelles pour protéger la plante, le travail des sols pour préserver leur richesse,
et une observation attentive des cycles de la nature pour intervenir avec justesse.
C’est aussi une promesse : celle d’offrir des vins purs, des huiles d’olive authentiques,
reflets fidèles du terroir.
Sans pesticides, sans artifices : un choix exigeant, un chemin de patience,
de vigilance, de respect.
En août 2021, l’exploitation obtient la mention « Haute Valeur Environnementale »,
venant couronner les efforts menés pour protéger l’écosystème et la biodiversité du domaine.
Nos valeurs

Authenticité
L’authenticité est l’âme du domaine. Nos gestes répètent ceux des anciens, portés par la seule volonté d’être vrais. Ils sont guidés par le respect de l’histoire et des caractéristiques naturelles du terroir, de la taille de la vigne à la vinification, de la taille des oliviers au moulin. Nous laissons parler la terre, le climat, les cépages et les arbres, pour offrir des produits sincères et identitaires.

Exigence
Notre exigence est une promesse d’excellence dans chaque millésime. Notre quête permanente de qualité demande de l’humilité face à la nature, un engagement total envers l’amélioration continue et un équilibre entre rigueur et intuition, entre science et mystère. Sous nos mains patientes, chaque grappe devient promesse.

Respect de la terre
La beauté d’un vin ou d’une huile d’olive n’est rien sans l’humble prière faite à la nature chaque matin. Le sol est vivant, précieux et fragile. Le préserver, c’est assurer la pérennité du domaine. Respecter la terre est une conviction qui implique une viticulture responsable, attentive aux équilibres naturels et engagée dans des pratiques durables : entretenir la biodiversité, limiter les interventions chimiques, favoriser les écosystèmes naturels, et travailler en harmonie avec les rythmes de la nature. Ce respect est un acte d’amour pour la terre et un devoir envers les générations futures.
La Plaine des Maures et Notre-Dame des Anges
Entre Histoire sacrée et Terroir d’exception
Nichée au cœur du Var, entre collines boisées et schistes chauffés par le soleil,
la plaine des Maures abrite un terroir unique, à la croisée des traditions spirituelles et viticoles.
Ce paysage emblématique de Provence, sauvage et lumineux, est dominé par un sanctuaire discret mais légendaire :
Notre-Dame des Anges.
Un lieu de pèlerinage chargé d’histoire
Le sanctuaire de Notre-Dame des Anges, perché à près de 700 mètres d’altitude dans le massif des Maures,
est mentionné dès le XVe siècle dans les archives religieuses. Selon une tradition locale,
il aurait été fondé en 517 par Thierry Ier, fils de Clovis, pour commémorer une victoire sur les Wisigoths.
Devenu un lieu de pèlerinage important dans la région, il est confié aux chanoines de Saint-Augustin,
puis vendu à la Révolution avant d’être reconstruit à partir de 1844.
La chapelle, visible de toute la plaine, a longtemps été un repère pour les fidèles mais aussi pour les vignerons.
On raconte que ses cloches guidaient autrefois les vendangeurs et que certains cépages étaient offerts en ex-voto lors des processions.
La mémoire viticole de la plaine des Maures
La culture de la vigne dans cette zone est ancienne.
Les archives cadastrales du XVIIIe siècle recensent déjà des « vignes en côteaux » autour de communes comme Pignans, Gonfaron, Le Luc en Provence ou Les Mayons.
La richesse des sols schisteux et le microclimat chaud mais bien ventilé ont favorisé le développement
d’une viticulture de qualité.
Les rapports agricoles du XIXe siècle évoquent avec admiration les « vins frais et structurés » produits au cœur des Maures.
Des photographies anciennes montrent la mutation du paysage agricole : troupeaux de brebis, champs en polyculture,
puis apparition des premières caves coopératives et domaines spécialisés.
Ce lien au terroir, resté vivant malgré la modernité, nourrit aujourd’hui encore l’identité locale.
Notre Dames de Anges, Une appellation officiellement reconnue
Après plusieurs années d’études et de démarches menées par les vignerons,
l’INAO reconnaît en 2019 la dénomination géographique complémentaire Côtes-de-Provence Notre-Dame des Anges.
Ce label valorise la singularité d’un terroir précis, réparti sur 10 communes et représentant 85 hectares.
Notre-Dame des Anges incarne un territoire où la vigne, la foi et la nature vivent en harmonie depuis des siècles.